L'activité de l'eau, ce paramètre
primordial qui conditionne le
déclenchement d'une fermentation
I- Introduction
L’activité de l’eau (Aw) est une notion très importante dans le domaine de la fermentation ainsi que dans les aliments fermentés et pourtant elle est très peu connue voire pas du tout des fermenteurs.
Lorsqu’on met une matière quelconque dans de l’eau, les molécules d’eau vont se lier à toutes les molécules hydrophiles composant cette matière. Une molécule est dite hydrophile si elle a la capacité de se lier aux molécules d’eau. Les molécules d’huile par exemple ne sont pas hydrophiles car elles ne peuvent pas se lier aux molécules d’eau, c’est pourquoi l’huile et l’eau ne sont pas miscibles.
Si on met par exemple une carotte 🥕 dans de l’eau, les molécules d’eau vont diffuser dans la carotte et vont se lier à toutes les molécules hydrophiles de la carotte comme certaines vitamines, certaines glucides, les anti-oxydants, etc etc. Les molécules d’eau restantes qui ne sont pas liées aux molécules hydrophiles de la carotte sont appelées " eau libre ". C’est cette eau libre qui est mesurée par l’activité de l’eau (Aw) dont la valeur s’échelonne de 0 à 1. L’activité de l’eau n’est donc pas la teneur en eau du milieu mais l’eau libre c’est à dire les molécules d’eau non reliées.
L’activité de l’eau est une valeur thermodynamique qui traduit l’humidité relative (HR). L’activité de l’eau pure est égale à 1.
Les microbes 🦠 (bactéries, levures et moisissures) ainsi que les enzymes ont besoin d’eau pour s’activer. Si il n’y a pas suffisamment d’eau disponible (eau libre) dans le milieu où ils se trouvent alors ils restent inactifs mais les microbes sont toujours bien vivants tant que les conditions physico-chimiques de leur environnement ne leurs sont pas létales.
Dès lors que l’eau disponible dans le milieu est suffisante pour les microbes, ces derniers vont s’activer. Et si le milieu fournit suffisamment de nutriments pour ces microbes alors ils vont pouvoir se développer et se multiplier. Il en est de même pour les enzymes endogènes à la différence que celles-ci ne se multiplient pas.
II- Le contexte
La connaissance de l’influence de l’activité de l'eau (Aw) sur la matière m’a permise de comprendre :
- Pourquoi et sous quelles conditions il est possible de lacto-fermenter des végétaux avec du miel cru (non pasteurisé).
- Pourquoi lorsqu’on fait une lacto-fermentation de légumes en salage à sec il faut préalablement les faire dégorger avant la mise en bocal.
- Pourquoi les sirops crus (cheong/koso) sont riches en enzymes et en bactéries lactiques vivantes mais inactives.
- Pourquoi un cheong/koso ne pourra jamais se transformer en vinaigre.
- Pourquoi pour les fermentations traditionnelles africaines le trempage des grains se fait durant 72h et non 12 à 24h comme nous le faisons habituellement.
- Pourquoi le koji servant à faire du miso ne doit pas être humide.
- Pourquoi le processus de production des cheong/koso n’est pas une lacto-fermentation contrairement à ce qui est dit par de nombreux fermenteurs etc etc
Nous allons voir ensemble cette notion d’activité de l’eau, d’abord en ce qui concerne les processus de fermentation et ensuite concernant la longue conservation de certains produits fermentés.
III- L'activité de l'eau dans le cadre des fermentations
Voici un graphique qui représente les valeurs de l’activité de l’eau. Nous allons le décrypter ensemble.
Les enzymes peuvent s’activer dès que l’Aw est égale à 0,3 alors que les bactéries ne peuvent s’activer que si l’Aw est supérieure à 0,87. Les moisissures et les levures s’activent pour des valeurs intermédiaires.
L’activité des enzymes ainsi que celle des micro-organismes sont donc intimement liées à l’activité de l’eau (Aw) du milieu dans lequel ils se trouvent.
III-1 Les enzymes
Les enzymes sont capables de s’activer pour de faible valeur en eau libre (à partir de Aw=0.3). Voyons quelques activités enzymatiques dans certaines de nos préparations.
--> Le sirop cru (cheong/koso)
Le sirop cru (cheong/koso) en est un exemple concret. Je rappelle le principe de base : on mélange le même poids de sucre que de végétal et on remue quotidiennement puis après un certain délai on filtre afin de récupérer le sirop cru.
Le phénomène d’osmose va se mettre en place : le sucre va extraire l’eau contenue dans les cellules des végétaux en se reliant à leurs molécules d’eau.
Petit à petit du sucre va se relier aux molécules d’eau du végétal utilisé et du jus très sucré va alors apparaître graduellement dans notre bocal.
Dès qu’il y a suffisamment d’eau libre pour les enzymes ( Aw supérieure ou égale à 0,3), les enzymes endogènes du végétal vont s’activer et se mettre à l’oeuvre. Elles vont poursuivre leur activité tout au long du processus en intervenant pour diverses réactions chimiques.
--> Trempage de grains secs
Lors de la mise en trempage de grains secs, l’eau va petit à petit diffuser dans le grain. Et là aussi ce sont les enzymes qui vont s’activer en premier et se mettre à l’oeuvre dès que l’Aw atteint la valeur de 0,3.
Nous verrons dans un autre article le rôle des enzymes lors de trempage des grains secs ainsi que les différents processus qui sont mis en jeu.
III-2 Les moisissures
Lorsqu’il y a un peu plus de molécules d’eau libres, au-delà de la valeur de 0,6 de l’aw, alors les spores de moisissures vont pouvoir se développer. Je souligne que cela concerne aussi bien les moisissures nobles que les mauvaises moisissures.
III-3 Les levures
Les levures ont besoin de plus d’eau que les moisissures pour s’activer. Elles s’activent à partir de aw = 0,7.
Dans le cas des cheong/koso il arrive, mais cela n’est pas systématique, qu’une fermentation alcoolique se mette en place. Cela dépend bien sûr du nombre de molécules d’eau libres pour les levures.
Dans son article sur le cheong/koso, Ferment’Nation nous révèle que si l’on ne veut pas de fermentation alcoolique alors il faut augmenter légèrement la proportion de sucre utilisée dans la recette.
En effet en procédant ainsi il y a aura plus de sucre qui va se relier aux molécules d’eau du végétal et par conséquent il n’y aura pas suffisamment d’eau disponible pour les levures. Les levures ne pourront donc pas s’activer et la fermentation alcoolique n’aura pas lieu.
Et c’est toujours pour éviter une fermentation alcoolique que Ferment’Nation préconise dans son cours en ligne sur les cheong/koso d’adapter la quantité de sucre en fonction du végétal utilisé.
III-4 Les bactéries
Il y a plusieurs types de bactéries. Toutes les bactéries ont besoin de beaucoup d’eau libre afin de s’activer, elles ne peuvent s’activer que pour une Aw supérieure ou égale à 0,87. Parmi les microbes, ce sont les bactéries qui ont le plus besoin d’eau. Nous nous intéresserons uniquement aux bactéries lactiques puisque ce sont elles qui interviennent dans la lacto-fermentation.
Nous allons voir ensemble des cas de fermentations bien connues.
--> Lacto-fermentation au miel cru (non pasteurisé)
Le miel est un aliment fermenté, il est naturellement riche en enzymes et en bactéries lactiques. Dans le miel cru (non pasteurisé) les bactéries lactiques ne sont pas actives mais restent bien vivantes. Elles peuvent rester vivantes durant de nombreuses années !
Dans un autre article je vous explique pourquoi et comment les bactéries lactiques du miel cru, même inactives, peuvent rester vivantes de très longues années.
Le miel est un environnement qui ne permet pas aux bactéries lactiques ni de s’activer ni de se multiplier du fait tout simplement de la faible activité de l’eau du miel. En effet un miel dont la teneur en eau est inférieure à 17,5 %, ce qui est le cas de tous les miels récoltés au bon moment, a une activité de l’eau inférieure à 0,6. Je rappelle que les bactéries lactiques ne sont actives que si le milieu dans lequel elles se trouvent ont une activité de l’eau supérieure ou égale à 0,87.
De manière générale en éliminant l’eau d’une cellule vivante, le métabolisme cellulaire est bloqué et la cellule est figée dans un état physiologique bien déterminé mais elle ne meurt pas pour autant tant que les conditions physico-chimiques de son environnement ne lui sont pas létales (ex température 🌡 , présence de produits chimiques ❌ , …). C’est le cas des aliments séchés ou déshydratés.
De la même manière, le métabolisme cellulaire des bactéries lactiques contenues dans le miel cru (non pasteurisé) est bloqué car l’activité de l’eau du miel est faible et elles peuvent rester dans cet état durant plusieurs années. C’est cette capacité des micro-organismes à rester dans un état physiologique bien déterminé durant des années lorsque l’activité de l’eau est faible qui a motivé les chercheurs à trouver des techniques de conservation plus élaborées pour les applications industrielles.
De nos jours la lyophilisation est le mode de séchage utilisé dans les industries agro-alimentaire aussi bien pour conserver les starters que les probiotiques destinées pour les compléments alimentaires par exemple.
Si on veut lacto-fermenter de l’ail dans du miel il est très important de respecter quelques directives, sinon ça ne sera pas une lacto-fermentation mais juste une macération
Lorsqu’on utilise du miel cru (non pasteurisé) pour fermenter de l’ail, il est préconisé d’utiliser de l’ail frais. En effet l’ail frais est bien plus riche en eau que l’ail sec, il va donc pouvoir apporter plus d’eau dans le milieu augmentant alors l’activité de l’eau du miel et permettant ainsi aux bactéries lactiques de s’activer afin de procéder à une la lacto-fermentation.
En plus d’utiliser de l’ail frais, le ratio ail/miel est important. Si on met par exemple quelques gousses d’ail dans un grand volume de miel, la lacto-fermentation ne pourra pas avoir lieu car l’eau apportée par le peu d’ail ne sera pas suffisant pour augmenter l’activité de l’eau du miel. En d’autres termes, l’eau apportée par les quelques gousses d’ail ne suffira pas pour diluer suffisamment le miel afin d’activer les bactéries lactiques qu’il contient.
Il faudrait plutôt remplir complètement le bocal avec des gousses d’ail puis rajouter du miel jusqu’à remplir les interstices entre les gousses et les recouvrir entièrement. Dans ces conditions, au fil du temps le miel va se liquéfier permettant ainsi d’activer les bactéries lactiques qui pourront par la suite se développer et se multiplier.
La liquéfaction du miel va prendre un certain temps. Par conséquent les qualités gustatives et nutritionnelles de l'ail lacto-fermenté au miel ne seront pas les mêmes au bout de 3 mois ou 1 an par exemple. Au bout de 3 mois, il y aura beaucoup moins d'eau libre pour les bactéries lactiques qu'au bout d'un an. De l'ail lacto-fermenté dans du miel cru durant 1 an sera donc beaucoup plus riche en probiotiques que celui de 3 mois.
--> Le vinaigre
Le vinaigre est obtenu à la suite de deux fermentations successives : une fermentation alcoolique suivie d’une fermentation acétique. La 1ère étape, la fermentation alcoolique, fait intervenir des levures. La 2ème étape, la fermentation acétique, fait intervenir des bactéries acétiques.
J’avais dit plus haut qu’un sirop cru (cheong/koso) ne pourra jamais se transformer en vinaigre. Cela se justifie par le fait que les bactéries acétiques ne pourront jamais s’y activer puisqu’il n’y a pas d’eau disponible pour elles, une grande partie de l’eau se trouvant liée au sucre. L’Aw de l’eau d’un cheong/koso ne pourra jamais atteindre ni dépasser la valeur de 0,87, valeur minimale pour que les bactéries puissent s’activer.
Le biofilm qui se forme au-dessus de certains cheong/koso n’est pas une mère de vinaigre, le goût vinaigré qui se révèle parfois n’est pas du aux bactéries acétiques mais à autre chose. J’en parlerai dans un autre article.
--> Les sirops crus (cheong/koso)
Pour les mêmes raisons le processus de production d’un sirop cru n’est pas une lacto-fermentation car les bactéries lactiques du végétal ne peuvent pas s’activer et encore moins se développer dans un milieu où le taux de sucre est très élevé (même poids de sucre que de végétal), c’est à dire un milieu à faible activité de l’eau.
Dans l’intérêt de tous, il est grand temps de le savoir et de comprendre cela afin d’éviter de cultiver, d’entretenir et de propager des croyances !
Lorsqu’on fait un cheong/koso, les enzymes endogènes au végétal utilisé ainsi que leurs micro-organismes comme les bactéries lactiques et les levures vont se retrouver dans le sirop cru. Il en sera de même pour les nutriments comme les vitamines, les anti-oxydants, etc etc.
Pour information, les fruits aussi ont des bactéries lactiques. Des études faites il y a déjà plusieurs dizaines d’années ont permis d’en trouver sur des kiwi 🥝, fraises 🍓 , pommes 🍏 , pêches 🍑 , papaye, etc etc
Tout comme pour le miel, l’activité de l’eau des cheong/koso ne permet pas aux bactéries lactiques de s’activer mais elles sont bien présentes et sont bien vivantes. Dès lors que l’on augmente l’activité de l’eau du cheong, en le diluant tout simplement dans de l’eau par exemple, alors les bactéries lactiques vont s’activer puis elles vont pouvoir se développer et se multiplier si les facteurs de croissance sont assurés.
--> Le koji
Pour la préparation d’un miso, si le koji est trop humide et/ou si la légumineuse utilisée comme le soja par exemple a été cuite dans l’eau et non à la vapeur alors la fermentation est compromise. En effet l’activité de l’eau du milieu sera élevée pouvant alors induire une fermentation alcoolique et/ou une fermentation lactique trop importante(s) au détriment d’autres processus de fermentations.
Voilà en ce qui concerne le lien entre la valeur de l’activité de l’eau d’un milieu et le déclenchement ou pas du processus de fermentation.
IV- L'activité de l'eau et la conservation de certains aliments fermentés
Il y a aussi un autre domaine où cette valeur de l’Aw est influente : la conservation des aliments. Je me contenterai de vous parler uniquement de la conservation de certains produits fermentés.
Paradoxalement si le déclenchement d’une fermentation exige un certain nombre de molécules d’eau libres dans le milieu (Aw élevé), la qualité et la conservation de certains produits fermentés seront meilleures si il y a peu de molécules d’eau libres dans le milieu (Aw très faible).
La concentration en sel ou en sucre d'un milieu induit la valeur de son activité de l’eau. Plus la concentration est élevée et plus l’Aw est faible. Ainsi un milieu à forte concentration en sel ou en sucre aura toujours une faible valeur de l'Aw.
La classification des microbes peut se faire selon divers critères comme leur morphologie, leurs caractères biochimiques, leur mode respiratoire, leur différente source de carbones, etc etc
On peut alors classer les levures, les bactéries et les moisissures selon leur capacité à se développer dans différents milieux selon la concentration en sel ou en sucre de ceux-ci.
Les levures, bactéries et moisissures sont dites halophiles si elles peuvent se développer dans un milieu ayant une concentration en sel (essentiellement du NaCl) allant jusqu’à 30 %.
Les levures, bactéries et moisissures qui peuvent se développer dans un milieu à concentration élevée de sucre sont dites osmophiles.
La levure Saccharomyce cerevisae bien connue des fermenteurs est dite osmotolérante car elle ne tolère que de faible concentration de sucre.
Des levures osmophiles, c’est à dire des levures capables de se développer dans un milieu à faible Aw (forte concentration de sucre) sont responsables de la bonne conservation des sirops crus (cheong/koso) par exemple.
Il existe des levures qui sont à la fois osmophiles et halophiles, c’est à dire qu’elles sont capables de se développer aussi bien dans un milieu à forte concentration en sel que dans un milieu à concentration élevée en sucre. C’est le cas par exemple de la levure Saccharomyce rouxii qui est reconnue être responsable non seulement d’une bien meilleure qualité de la sauce de soja, mais aussi de sa bonne conservation.Je vous mets dans les références le lien d’une étude scientifique qui compare le comportement de ces deux levures, S. cerevisae et S. rouxii, dans des milieux à différentes teneurs en sucre.
Un lien d’une autre étude scientifique qui compare également le comportement de ces deux levures en milieu très riche en sel d’une part, puis très riche en sucre d’autre part.
Je vous mets également le lien de l’extrait du livre " Advances in food research "de Hiroshi Onishi de l’Institut Noda pour la recherche scientifique au Japon et qui parle des conséquences de la présence de la levure Saccharomyce rouxii sur la qualité et la conservation de la sauce de soja.
Nous disons que le sel et le sucre sont des conservateurs naturels. En réalité ça n’est ni le sucre elle-même ni le sel lui-même qui permettent la conservation MAIS la faible activité de l’eau du milieu puisque la concentration en sel ou en sucre est élevé.
En effet cette faible Aw ne permet pas aux pathogènes de se développer et assure également la stabilité de certaines molécules organiques.
Il n’y a pas que les micro-organismes qui peuvent être osmophiles et/ou halophiles. Des molécules organiques, comme les lipides par exemple, peuvent également avoir ou pas une affinité pour les milieux à forte concentration en solutés. Cette affinité de certaines molécules organiques pour des milieux à concentration élevée en sucre ou en sel assure leur stabilité et par conséquent empêche l’altération du produit.
La fermentation naturelle appelée aussi fermentation spontanée fait appel aux multiples variétés de microbes se trouvant dans la nature. Alors que les fermentations industrielles et certaines fermentations artisanales utilisent des microbes sélectionnés cultivés en laboratoire.
Par exemple certaines bières artisanales et les bières industrielles utilisent uniquement la levure Saccharomyce cerevisae du commerce . Alors qu’une bière produite en fermentation spontanée fait forcément intervenir différentes sortes de levures de la nature appelées communément levures sauvages.
Dans le cas d’une fermentation spontanée, et toujours concernant les levures par exemple, la composition des levures présentes dans nos préparations va forcément influer le processus. Le déroulement de la fermentation ne sera pas le même selon que ça soit Saccharomyce cerevisae qui soit prédominant dans le milieu ou plutôt Saccharomyce rouxii par exemple.
Dans un autre article j’aborderai un sujet qui intéressera certainement de nombreux fermenteurs : les " incidents de parcours " au cours d’une fermentation, comme la formation d’un gel lors d’une production de boissons fermentées de type soda par exemple et bien d’autres anomalies encore. Je proposerai des actions préventives spécifiques pour éviter ces anomalies.
V- Conclusion
Note : Pour les documents en anglais, vous pouvez activer le traducteur automatique de Google (lors de la lecture en ligne) pour pouvoir lire le document en français.
- Physiologie et croissance des bactéries – Résumé du cours préparé par le professeur R .Courcol de la Faculté de médecine de l’Université de Lille 2 :
http://www.microbes-edu.org/etudiant/phisio-croissance.html
- Yeast Water Relations : Physiological Changes Induced by Solute Stress in Saccharomyces cerevisiae and Saccharomyces rouxii :
https://www.microbiologyresearch.org/content/journal/micro/10.1099/00221287-129-11-3453?utm_source=TrendMD&utm_medium=cpc&utm_campaign=Microbiology_TrendMD₀
- Microbial Water Relations: Features of the Intracellular Composition of Sugar-Tolerant Yeastshttps://journals.asm.org/doi/pdf/10.1128/jb.118.3.769-777.1974
- Osmophilic Yeasts – Extrait du livre " Advences in food research " de Hiroshi Onishi de l’Institut Noda pour la recherche scientifique au Japon :
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0065262808600063